Liste "Agissons pour Grabels" dans l'Avy

Tribune de l'Avy n°11 - Décembre 2023

Les contribuables grabellois doivent -ils financer les conséquences de l’activité politique militante de René Revol ?
Plus encore que par le passé, René Revol utilise son mandat de maire pour porter et relayer les positions de la France Insoumise. Ainsi, il a contesté le refus du maire de Béziers de marier un citoyen algérien en attente d’expulsion ; il a également participé à une manifestation contre les violences policières. Ces 2 prises de position lui ont valu des insultes et une agression verbale au cours de laquelle il aurait été traité de « maire des arabes ».
Suite à ces événements le maire a porté plainte et a demandé au conseil municipal « la protection fonctionnelle » ce qui signifie que la commune paye les frais d’avocat de ces 2 affaires.
J’ai voté contre cette demande car ces 2 affaires sont la conséquence d’une activité politique militante de la France Insoumise sans rapport avec les affaires grabellloises ; et que donc, les frais d’avocats pour défendre René Revol sur ces sujets n’ont pas à être financés par les grabellois.
Cette prise de position n’empêche pas que je condamne insultes, menaces ou agressions vis-à-vis des élus, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire publiquement.
Il est déplorable que le maire use de menaces et raccourcis insultants («ceux qui voteront contre rejoignent le rang des extrémistes fascistes et racistes et seront traités comme tels ») pour infléchir mon vote. Cette participation active du maire au débat de cette affaire en conseil et au vote constituent selon moi une prise illégale d’intérêt (le maire doit s’absenter pour une affaire le concernant personnellement) que j’ai signalée au maire et à la préfecture.

 

Pascal HEYMES
Facebook : Agissons pour Grabels

Tribune de l'Avy n°10 - Juin 2023

Le projet de végétalisation et le réaménagement de la Place Jean Jaurès est une petite déception et suscite des interrogations quant à la méthode retenue.
Certes, on va passer d’une grande place vide, voulue en 2011 par René Revol, à une place végétalisée : c’est un progrès, coûteux (0,4 M€) mais au moins la place sera plus agréable qu’actuellement !

La déception : le réaménagement de la sortie, sur la place, de la salle du conseil municipal. TOUS les participants à la réflexion de ce projet (moins de 10 ! dont 2 membres de notre groupe) souhaitaient OUVRIR et PROLONGER la salle du conseil par une pergola (même autoportée) ombragée, qui aurait rendu plus agréables et plus conviviales les manifestations organisées dans cette salle, portes-fenêtres ouvertes. Au lieu de cela, on aura une jardinière pour arbustes qui FERMERA et EMPECHERA cette ouverture et cette convivialité recherchées.
Qui a décidé cela ? Pas les citoyens ; pas les élus, JAMAIS consultés dans une instance municipale (commission ou conseil) ; mais un homme ou un cercle restreint dans le secret d’un bureau.
Même processus décisionnel pour l’aménagement de la place Pablo Neruda ET l’implantation d’un nouveau bâtiment (qui fait exploser les coûts) servant de nouveau restaurant municipal.

Pour ces 2 projets, les règles minimales d’une démocratie représentative (échanges entre élus, confrontations de projets et décision finale par un vote) n’ont pas été respectées. Une démocratie ne peut bien fonctionner que si les élus de tous bords, qui s’engagent et prennent de leur temps pour réfléchir sur le devenir de leur commune dans tous les domaines, sont respectés par la majorité en place. Les événements récents prouveraient plutôt le contraire.

Pascal HEYMES
Facebook : Agissons pour Grabels

Tribune de l'Avy n°9 - Mars 2023

La fâcheuse habitude de l’explosion des coûts des projets communaux

L’appel d’offres sur les travaux de réhabilitation «exemplaire et résiliente» de l’école J.Delteil a été publié (quel
intitulé pompeux et ridicule !). Notre groupe est favorable à la rénovation de cette école pour réduire ses consommations
énergétiques. Fallait-il pour autant y consacrer près de 5 M€ (plus de la moitié du coût d’une école NEUVE de 10 classes) pour faire une isolation à la botte de paille, des panneaux photovoltaïques partout, des cours goudronnées transformées en «ilots de fraicheur», un nouvel auvent à l’entrée, etc ? Avec un emprunt de 2,4 M€ sur 40 ans, choisi en mars 2022, avec un taux fonction du livret A (soit 3,60% avec la marge de la banque) alors que la commune pouvait emprunter à taux fixe sur 20 ans autour de 1,50% ? Les Grabellois vont payer cher et longtemps cette faute de gestion.


Fallait-il passer de travaux avec maintien des élèves dans leurs classes à un projet nécessitant des transferts importants de classes dans des bâtiments qu’il faudra aménager pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions ? Pour nous, non, car les besoins d’autres équipements demeurent importants à Grabels.


L’explosion des coûts c’est hélas la marque de fabrique de René Revol : pour cette rénovation, on est passé d’un projet initial de 3,8 M€ à un coût estimé à
4,8 M€ (hors coûts de déménagement et aménagement des classes provisoires) ; comme pour la Maison Commune + place (de 7 M€ à plus de 10 M€), l’école Pierre Soulages (de 6,3 M€ à 8,5 M€), l’espace communal de la Valsière, etc,.Sans doute que le futur théâtre de poche, projet inutile et annoncé à 0,8 M€, subira le même funeste sort.

Pascal HEYMES au nom du groupe d’élus d’opposition « Agissons pour Grabels » Facebook : Agissons pour Grabels

Tribune de l'Avy n°8 - Nov. 2022

La démocratie participative ne doit pas se substituer à la démocratie représentative !
Le maire et sa majorité veulent donner beaucoup de place à la démocratie participative (actions des citoyens non élus) : OK mais le problème à Grabels c’est que cette démocratie participative tend à remplacer la démocratie représentative, (débats et décisions prises par TOUS les élus), qui n’est pas toujours respectée .
2 exemples : 1/ les transports en commun (bus et bustram) : j’ai déjà dit ici qu’il fallait un débat public ET une prise de position du conseil municipal. Rien de cela n’a eu lieu mais à la place un texte concocté par une sous commission du CCTE porté sans débat ni vote à la connaissance du conseil municipal.
2/ la végétalisation de la place Jean Jaurès : le sous-groupe du CCTE avait défini des principes d’aménagement ; qui n’ont pas tous été repris dans un projet définitif bancal, qui n’a été ni présenté ni débattu en commission municipale ou en conseil.
Ajoutons à cela : des commissions municipales fixées à 17-18h APRES l’envoi des textes soumis à délibérations (donc non modifiables) avec les documents explicatifs reçus à 15 h; une commission d’appel d’offre (sur la rénovation énergétique de l’école) purement formelle qui ne fait qu’entériner des choix déjà faits; un refus d’associer les élus d’opposition au comité de suivi de Gimel au motif qu’ils ne sont pas d’accord avec le projet de la majorité municipale ; et des tensions croissantes en conseil où le maire et des élus de sa majorité insultent de plus en plus souvent notre groupe d’opposition, qui représente plus de 40% des grabellois ;
Sous le vernis des envolées lyriques du maire, telle est la réalité de ce que nous vivons au sein du conseil municipal de Grabels !

Pascal HEYMES au nom du groupe d’élus d’opposition « Agissons pour Grabels »
Facebook : Agissons pour Grabels

Tribune de l'Avy n°7 - Juillet 2022

René Revol, l’aménageur et le gaspillage d’argent public

Les discours sur la transition écologique abondent au sein de la majorité municipale : les actes concrets peinent à suivre. Ainsi, la végétalisation de la place Jean Jaurès débutera au plus tard en avril 2023 !
Ce dossier est exemplaire sur le peu d’attention que porte René Revol sur l’utilisation de l’argent public : en 2011, lors du choix du lauréat du projet Maison Commune/Esplanade, je m’y étais opposé, en tant que conseiller municipal, car, au lieu d’une place paysagère, le choix s’était porté sur une place très minérale, coupée en 2 par les escaliers. Le maire et ses adjoints privilégiaient alors le bâtiment en béton coloré dont « la masse face à la cave coopérative rééquilibrera l’espace » admettant que « l’espace vert n’avait pas été bien dessiné » (cf CM du 28/11/2011).
5 ans après l’achèvement du projet qui a dérapé financièrement de 4 M€ (+60% par rapport à l’enveloppe définie en 2012), la Métropole, sur demande de la commune, va à nouveau investir (pour un budget non communiqué mais restreint), pour tenter de faire pousser des arbres sur une place qui n’avait pas été prévue pour cela : il va falloir faire des gros trous dans l’épaisseur du concassé de gravier, entre les réseaux, pour planter. Pour faire un peu d’ombre et casser les ilots de chaleur sur cette place, des pergolas vont être édifiées avec des arbustes pour verdir le tout. Ce sera mieux que la fournaise actuelle, conséquence du choix assumé de la place minérale en 2011. Mais que d’argent public dépensé pour rien, à la suite de ces erreurs stratégiques, et ce au détriment d’autres projets bien plus nécessaires aux grabellois !

Pascal HEYMES au nom du groupe d’élus d’opposition « Agissons pour Grabels »
Facebook : Agissons pour Grabels

Tribune de l'Avy n°6 - Mars 2022

Ligne BusTram et transports en commun : de l’information et du dialogue !

Le maire le proclame fièrement dans le magazine de la Métropole :
avec la ligne 5 de Bustram « nous disposerons à Grabels de moyens de transports efficaces ». Ah bon ?
Cette ligne 5 ne servira pas à grand monde actuellement. Son point de départ est une zone vide (à moins d’urbanisation massivement sur ce secteur ?). Elle ira vers le rond point du Salinier avec un arrêt à la Tuilerie de Massane (pour qui ?) puis rejoindra, via la rue Puech Villa et la rue des Apothicaires, la station de tram Occitanie. Intérêt très limité pour les habitants de la Valsière, nul pour les habitants du Village.
Au lieu de se satisfaire de ce tracé, il faut demander et se battre pour un tracé passant rue de la Valsière et rejoignant la rue des Apothicaires via la rue du Caducée : un tel tracé est utile pour tous les habitants de la Valsière et permettrait de rejoindre rapidement la station Occitanie. Il faudrait aussi une autre branche de cette ligne bus tram desservant le village et qui irait jusqu’au Pradas (trajet de la ligne de bus actuelle) pour récupérer des usagers utilisateurs du Lien et qui se gareraient sur la parking relais prévu près du Pradas, limitant ainsi la circulation de voitures dans Grabels.
A partir du rond point du Salinier la branche 1 serait identique à celle projetée par la Métropole et les 2 branches que nous proposons n’en feraient plus qu’une à partir de la fin de la rue du Caducée pour rejoindre la station de tram Occitanie.
Tour ceci doit être l’occasion d’un vrai débat public avec les grabellois !


Pascal HEYMES, Nicole ANSIDEI, Thomas GERACI, Florence MARCHETTI, François ROUMANOS, Sophie GUIRAL - Retrouvez nous sur Facebook Agissons pour Grabels

Tribune de l'Avy n°5 - Nov. 2021

Une bien curieuse politique de sauvegarde du patrimoine ancien de Grabels

Bâtiments qui se dégradent, non achetés par la commune, et sans perspectives de travaux à moyen terme : 3 exemples.
Les granges donnant sur la Cour Flottes : elles sont étayées depuis 2009. Depuis 12 ans, on parle d’étude pour le devenir des granges ; que des paroles, aucun acte.
Le château, propriété initiale du groupe GGL : la mairie déclare acheter ce château 500 000 € et le payer en 4 fois à partir de 2016. Rien n’a été fait ;
en réponse à nos questions sur cette anomalie, le maire confirme qu’il n’a rien payé mais qu’il a un titre de propriété !… et une dette envers le groupe GGL, curieusement bien conciliant sur cette affaire.
La Tuilerie de Massane : en mars 2018, le maire avait refusé un permis de construire visant à consolider les bâtiments et à refaire la toiture qui déjà s’effondrait. Depuis, le bâtiment continue de de se dégrader. En 2020, La Tuilerie a été achetée autour de 1 M€ (difficile de connaître les chiffres exacts !) par un organisme public qui le revendra à la commune à une date non précisée :
une dette de plus à l’horizon 2025-2026. En attendant, plutôt que d’engager des travaux de consolidation, le maire préfère financer une coûteuse étude (240 000 € !) pour évaluer l’état du bâti, savoir ce qu’il conviendra de réaliser sur ce domaine et quels publics seront concernés : il voudrait que les bâtiments s’écroulent pour tout raser et construire des bâtiments neufs pour le cinéma Utopia, son restaurant, son « espace scénique » etc., qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

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Tribune de l'Avy n°4 - Juillet 2021

ZAC de Gimel :
la discrétion est de mise
Un avis récent de la MRAE (Mission Régionale de l’Autorité Environnementale, organisme public donnant un avis sur de gros projets d’aménagement) révèle des informations pas forcément connues de tous sur cette ZAC : 850 logements prévus (le chiffre monte régulièrement !) dans des immeubles implantés le long de la route de Montpellier à la place de l’actuel espace boisé (destruction d’arbres en vue !).
La MRAe souligne que les 850 logements de la ZAC sont supérieurs à ce que prévoit le Programme Local de l’Habitat de la Métropole
Etudes environnementales insuffisantes, études incomplètes sur la qualité de l’air et les nuisances sonores, études à réaliser pour éviter la saturation de la circulation dans un secteur très encombré ; une grande partie des critiques que nous avions formulées pendant la campagne des municipales se retrouve dans ce rapport ministériel.
Ajoutons à cela que le sort de la Tuilerie de Massane n’est pas connu : l’adjoint à la culture évoque uniquement la restauration du chai, ce qui laisse planer le doute sur les autres bâtiments (seront-ils démolis ou réhabilités ?).
Beaucoup de questions à traiter sur cette ZAC ; et aucune information précise à vous communiquer puisque le maire et sa majorité ont refusé qu’un des élus de notre groupe puisse participer au comité de suivi de la ZAC. Les places sont réservées aux amis du maire et aux personnes favorables au projet !

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Tribune de l'Avy n°3 - Avril 2021

La façade écologique de Grabels se veut aguichante dans le discours : conseil de transition écologique et comités citoyens divers, atlas de biodiversité, opposition au tracé du Lien, etc.

La réalité est différente et surtout moins médiatisée : malgré l’opposition de notre seule liste, l’opération de 145 logements rue Balard à La Valsière va démarrer, la puissance financière du promoteur privé ayant levé l’obstacle des recours contentieux des voisins opposés à ce projet. Et d’autres opérations rue de la Valsière se préparent déjà.

Au village, les divisons parcellaires vont se multiplier : 20 lots dans le secteur du Rieumassel, 7 lots rue des Aphyllantes, 7 lots rue Fon de Combe. Le maire annonce dans la presse sa volonté de faire des logements sociaux à Saint Charles au-dessus des commerces (bâtiments de 1, 2, 3 étages ??).

Tout ceci dans l’objectif, maintenant clairement affiché, de dépasser les

10 000 habitants à la fin de ce mandat. L’éclatement de la commune en 3 pôles distincts (le Village, La Valsière et Gimel avec ses quelques 950 logements), sans lien entre eux, et que nous dénoncions dans la campagne des municipales, est en marche.

Façade verte, donc, mais réalité plus grise avec le béton et l’accélération de l’artificialisation des sols et ses conséquences sur la qualité de vie à Grabels, sur le besoin d’équipements publics nouveaux que le budget communal ne pourra satisfaire, et l’accentuation des problèmes sociaux auxquels il sera difficile de répondre.

A quand un vrai débat public sur le développement urbain de Grabels et ses conséquences ?


Pascal HEYMES, Amel BENHAMED, Thomas GERACI, Nicole ANSIDEI, Florence MARCHETTI, François ROUMANOS
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Tribune de l'Avy n°2 - Novembre 2020

Le début du nouveau mandat de René Revol a été difficile, marqué par le rebond de la pandémie et des tensions lors de trop longs conseils municipaux. Quelques faits marquants :
La situation financière de la commune, conforme à celle que nous évoquions lors de la campagne des municipales : lourd endettement, pas d’autofinancement , aucun investissement significatif en 2020. Cette situation perdurera en 2021 et nous redoutons, faute de mesures fortes pour redresser la situation financière, une hausse des impôts fonciers ces prochaines années.
Démocratie locale : beaucoup de belles promesses et de création de divers comités et conseils « citoyens ». Un symbole : le refus du maire de nous accorder une place dans le comité de suivi de Gimel au motif que « nous ne sommes pas d’accord avec le projet de 840 logements sur cette zone ». Curieuse conception de la démocratie locale du maire !
Insécurité et incivilités : pas une semaine sans que les Grabellois ne constatent des actes de vandalisme et d’incivilités sur notre commune. Il devient urgentissime que le maire agisse pour éviter la dégradation croissante de notre cadre de vie : création d’une antenne de la police municipale à la Valsière , vidéoprotection sur l’ensemble de la commune, dispositif de participation citoyenne en lien avec la gendarmerie …. Nos propositions ne manquent pas . A quand ces questions en conseil municipal ?

Pascal HEYMES, Amel BENHAMED, Thomas GERACI, Nicole ANSIDEI, Florence MARCHETTI, François ROUMANOS - Retrouvez nous sur notre compte Facebook Agissons pour Grabels